Charleston & Vendetta par loval
« Tears for sale », une production serbe, est doté d'un budget consacré aux effets spéciaux très modeste. Mais ici, pas de robots géants qui explosent la moitié de l'Egypte; tout (ou presque) est investi dans l'esthétisme du film, à la fois léché et coloré. On pense aux films de Jean-Pierre Jeunet (« La Cité des Enfants perdus ») comme à ceux de Tarsem Singh (« The Fall »), eux aussi visuellement très chargés. Après une première demie-heure très réussie, le film perd gentiment son rythme, notamment dans sa dernière partie, où il ne semble ne plus savoir quoi raconter. Dommage que le scénario n'ait pas mérité autant d'attention que le visuel.