Charlot Boxeur est sans aucun doute bien plus réussi que le précédent court de Chaplin que j'ai pu voir, Charlot à la plage. Ici, le personnage me parait nettement moins mauvais, et les gags sont tout simplement bien mieux senti.
Le court, de trente minutes, se divise en quelques parties bien distinctes. Premièrement, on a Charlot, fauché, qui décide après avoir ramassé un fer à cheval de tenter sa chance comme sparring-partner. Mais voyant comment les autres candidats dégustent les coups du champion, notre ami Charlot ne manque pas de roublardise et remplit un de ses gants du fameux fer à cheval. Il met groggy son adversaire et le voilà nouveau poulain de l'entraineur.
La seconde partie consiste en l'entrainement de Charlot en vue du combat face au grand champion qui remet ainsi son titre en jeu. Dans cette séquence, un peu longuette, il faut bien l'avouer, notre héros résiste aux assauts d'un vil personnage prêt lui proposer quelques beaux billets s'il accepte de se mettre au tapis.
La dernière partie est celle du combat est sans aucun doute la plus répétitive en terme des gags. S'il est vrai que le slapstick fonctionne aussi sur ce comique de répétition, trop c'est trop. C'est dommage, car c'est sans aucun doute un très bon court-métrage et cela aurait été encore mieux avec cinq petites minutes de moins. Cette partie m'a toutefois valu un bon rire avec le chien de Charlot qui ne lâcher jamais les fesses de l'adversaire du héros. Même lorsqu'on le traine au tapis.