La vie est soumission.Le chien et le territoire.Dupieux en mieux? Wallace&Gromit:un mauvais patron

(avant propos :-D non, aucun chien ne ressemble à Hitler, certains chats, oui, il parait ^^)


Film découvert dans le fichier dernier jour de mon fournisseur, je ne pensais pas le finir vu le peu de soutien qu'il avait eu d'amis&d'éclaireurs à sa sortie. Or j'ai regardé une première fois l'heure à seulement 20 minutes de sa fin.
A sa sortie, il n'a jamais atteint mon territoire. Les Territoires: personnel, des chiens et des villes sont d'ailleurs sujets du film.


Mon résumé: Un éleveur et vendeur de chiens met les mains sur un homme fragile, en dépression et possible crise psychotique qui passe sous son emprise. Cet homme donnait littéralement de l'urticaire à sa femme qui l'abandonne comme un chien.



"Je t'aime."
"Oui, merci, mais toi, tu me donnes des boutons"



Résume SC: Jacques Blanchot (Vincent Macaigne)perd tout: sa femme (
Vanessa Paradis), son travail, son logement. Il devient peu à peu étranger au monde qui l'entoure, jusqu'à ce que le patron d'une animalerie le recueille (...mais un peu comme un chien, Bouli Lanners).
Son fils est joué par Tom Canivet. dont les rares scènes sont crédibles (pour un jeune enfant, il sonne juste.)
Fabrice Adde est le glaçant inflexible réceptionniste de l'hôtel de secours.
Éric De Staercke est son patron sympathique: je découvre qu'il est metteur en scène et improvisateur.
Gentil patron jusqu'à ce qu'il embauche un diplômé d'Ecole de commerce efficace manager geek comptable "qui lui a des réseaux" comme ils disent. Il manigancera l'exclusion de Blanchot, première recrue mais lasse rêveuse artiste diplômé que des "Beaux Arts" et dont le cv était une fresque/dessin au mur du magasin.
Le premier des réseaux de ce diplômé méritocrate (même si subventionné par maman&papa) est sa famille puisqu'il se révèle le neveu de l'entrepreneur.
Ce bébé coucou est joué par un Anton Kouzemin au regard du pingouin dans Un mauvais pantalon de Nick Park qui sournoisement aussi met le chien Gromit à l'écart et gagne les faveurs de Wallace.


Je me demande si le nom du papa, Jacques Blanchot, fait référence à un écrivain Français, Maurice Blanchot:



"expérience littéraire unique et insolite malgré le sentiment d'incompréhension qu'elle occasionne" dit une amie virtuelle qui pourrait parler de ce film



Il est l'auteur de L'arrêt de mort



Je vous expliquerai comment calmer votre chien sur ses arrêts et conserver des arrêts fermes (au cordeau et au collier de dressage) m'explique un vrai dresseur de chien d'arrêt&de chasse



Si le neveu m'a rappelé le Pingouin, ,
Bouli Lanners et son emprise m'ont rappelé JK Simmons dans Whiplash: le pervers psychopathe manipulateur.
Avec un peu de Biff/Thomas F. Wilson dans Retour vers le futur.
Et un peu du drill sergent/R. Lee Ermey dans Full Metal Jacket
lors des scènes de cours de dressage où devant des clients&leur chien, il humilie Macaigne en lui parlant et faisant jouer le chien qu'il n'a pas pu amener à ces cours qu'il a achetés...car il est mort avant.
Certains regards de Vincent Macaigne et sa gratitude m'ont rappelé Latva/Andy Kaufman/Jim Carrey dans Man on the Moon.



thank you very much



Ou le chien errant affamé fouillant une poubelle puis aspergé d'huile bouillante par le chef du restaurant dans 'Coeur de chien' de Mikhaïl Boulgakov


La zombification du monde? La vie en entreprise? J'ai bien aimé des scènes très courtes:
_Le jeune réceptionniste est devenu le matin, un vieillard qui regarde fixement une télé…
éteinte.
_Avant Tchernobyl, deux hélicoptères au loin se rentrent dedans sous fond de centrale Nucléaire à l'horizon.
_Deux mains se serrent: l'ex patron et le dépressif se serrent les mains au dessus du bureau où il vient d'être viré sans indemnité et pour de fausses rumeurs manipulées par un geek diplômé d'école de commerce et en plus pistonné car neveu.


Bref, un Didier et Danny the Dog en plus sombre&social et toujours sans sexe&dogging.

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