Port de lunettes de natation hautement recommandé

Helen doit s'occuper de Lucas, un jeune garçon effrayé à l'idée de dormir dans sa chambre car il est persuadé que quelqu'un l'observe de son placard. Helen pensait à une hallucination, mettant ça sous le compte du film d’horreur qu’ils regardaient ensemble quelques heures plus tôt. Elle se trompait. Lucas disparait. Aidée de son ex copain, Helen se lance dans les bois à la recherche du petit Lucas. Quand un babysitting tourne au cauchemar, ça donne Child Eater. Ne te cache pas dans le placard!


Et une nouvelle légende urbaine, UNE


Depuis plusieurs années, un tueur en série sévit dans la petite bourgade de Creekside. Jamais il n’a été attrapé, les forces de police peinent à croire à son existence. Aveugle suite à un accident, le vieillard est persuadé qu’en mangeant des yeux d’enfants en grande quantité, il retrouvera la vue. Il n’utilise pas d’instrument stérilisé lui permettant d’extraire délicatement les globes oculaires de vos chers bambins, lui, il y va « James » franco, à la barbare, avec ses doigts tous crasseux. Soit ça sera en utilisant la technique du pousser-arracher, soit avec les dents de sa vilaine bouche.


C’est gore, c’est glauque, l’ambiance pesante et horrifique marche et les puristes sont soulagés de ne pas voir un seul jump scare à l’horizon. Seulement tout n’est pas rose chez Child Eater.


Le souci vient déjà des acteurs choisis à la va vite et tant pis s’ils sont incapables de mimer la peur/la tristesse/la joie et tout le tintouin basique des émotions humaines. Tant pis si en début de film, on nous présente en quatrième vitesse tout plein de personnages juste présents pour avoir notre quota de morts, tant pis aussi si on écope des sempiternelles bêtises humaines de tout bon slasher avec des flics et civils prenant des décisions stupides comme celle de désarmer une femme borgne d’un fusil à pompe, l’assommer, s’enfuir SANS l’arme pour retourner dans une maison récupérer un COUTEAU ET se cacher dans un placard.


Pour montrer que Child Eater a véritablement TOUT contre lui, ce dernier possède un antagoniste à la storyline effrayante mais qui lui, n’effraie pas parce qu’il ne dégage aucun charisme digne d’un boogeyman. Son look de Jeepers Creepers en mode steampunk ne suffira pas. Dans le même genre d’individu raffolant des neunoeil, nos amis les Kromags de la série Sliders, étaient plus cool et…distingués.



Quand j’étais petit, je croyais que les enfants ne pouvaient pas
mourir…mais c’est faux.



Comme c’est du DTV et que les critiques vont sans aucun doute le fusiller, sa scène post générique nous faisant croire à un Child Eater 2 ne nous aura pas. Même si je dois reconnaitre qu’esthétiquement et musicalement parlant, c’était franchement sympa, je ne vous recommande pas le visionnage de ce film.

Jay77
3
Écrit par

Créée

le 4 nov. 2019

Critique lue 288 fois

Jay77

Écrit par

Critique lue 288 fois

D'autres avis sur Child Eater

Child Eater
Jay77
3

Port de lunettes de natation hautement recommandé

Helen doit s'occuper de Lucas, un jeune garçon effrayé à l'idée de dormir dans sa chambre car il est persuadé que quelqu'un l'observe de son placard. Helen pensait à une hallucination, mettant ça...

le 4 nov. 2019

Child Eater
freddyK
4

Les Yeux Sur Le Plat

Child Eater est un petit film fantastique islandais qui commence plutôt bien en installant une ambiance certes ultra-classique et déjà vu mille fois mais assez prenante. L'équation avec la...

le 18 sept. 2018

Du même critique

Spider-Man: Far From Home
Jay77
4

Spiderman s’exporte en Europe

Même les super héros ont droit de prendre des vacances. Surtout après avoir vécu la pire des épreuves en affrontant Thanos. Suite direct d’Avengers Endgame, Spider-man Far From Home confronte son...

le 3 juil. 2019

15 j'aime

19

Bird Box
Jay77
8

Fermez les yeux…enfin sauf pour regarder ce film

Le chat noir collant aux basques de Sandra Bullock dans Gravity, ne l'a finalement pas quitté. Cinq ans après en avoir bavé dans l'espace, Netflix plonge Sandra Bullock en plein cœur d'un survival...

le 27 déc. 2018

15 j'aime

Aladdin
Jay77
7

Le prince Ali Ababwa fait peau neuve

Le diamant d'innocence, solitaire, acrobate, amateur de pommes, accompagné de son singe espiègle et le génie de la lampe, fait un retour évènement sur grand écran. Après avoir conquis le cœur des...

le 22 mai 2019

14 j'aime

5