A la mode depuis plus de dix ans, le documentaire-animalier-surfriqué arrive à l'âge de la décadence.
Il reste pourtant de beaux exemples comme La Famille Suricate il y a cinq ans, qui fonctionnait sur les mêmes ressorts, mais ce Chimpanzés est insupportable.
Tourné sur plusieurs mois à travers quatre pays, il y avait pourtant matière à séduire... Mais...
Le film est horriblement raconté, avec cette voix off omniprésente qui te dit précisément quoi ressentir. "Oh c'est pas évident d'apprendre à ouvrir une noix... Oh ! Le mâle Alpha s'est pris d'affection pour le petit orphelin, comme c'est émouvant !"
La confusion tant géographique que temporelle règne tout du long, mettant en évidence un très mauvais travail de montage. Et quand on croit que le calvaire prend fin, le générique montre l'équipe technique s'auto-congratuler d'avoir fait le film et d'avoir été émue par la relation entre le mâle Alpha et l'orphelin... C'est à vomir.
Derrière moi, des quadras du XVIe ont trouvé ça fort joli.