⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Terrible coup dur

Au premier abord intéressé par le film lors de ses 10 premières minutes, cet enthousiasme naissant en moi s'est très vitre éclaté la gueule dans l'escalier de mon estime. On a donc affaire à un homme qui aurait pu être touchant: timide, maladroit, intellectualisant ses relations car mal à l'aise avec les femmes, il rencontre pour maitresse une femme qui apparait comme libérée, ouverte sur les relations libres et bien plus spontanée que monsieur.


Sauf que l'intégralité du film est vécue dans les dix première minutes. Tout le reste ne fait que se répéter, encore et encore, avec des personnages qui finissent par devenir des caricatures d'eux-même, des discussions stériles qui se veulent philosophiques et qui effleurent à peine les thèmes que le film prétend abordé... Rien ne sonne naturel, rien n'est spontané, rien n'est vrai...


La mort de l'empathie

Le pauvre bonhomme que je pensais trouver touchant en finit par devenir absolument insupportable, au point que j'aurais rêvé de lui dire de fermer sa gueule à de nombreuses reprises. Quand à la dame, sa spontanéité est tellement fake (par l'écriture, pas le jeu d'acteur) que je n'ai presque jamais ressenti quoi que ce soit pour elle... Presque aucune des situations n'est intéressantes, tout est filmé de manière plate, l'humour se répète également, et sans aucune subtilité. Enfin ou notera l'incroyable cliché du film français: les appart's de bourge à Paris, pas de télé, pas d'ordi, mais des bibliothèque pleine de livres, des instruments et des tableaux d'arts. Le public cible n'est pas dépaysé.


Je me suis sentis très vite prisonnié de ce film. Que faire: quitter le film et risquer de rater un rebondissement intéressant, ou rester en prenant le risque de souffrir jusqu'au bout. J'ai fait l'erreur de rester, je m'en veux encore beaucoup.


Au secours

Le pire je pense, c'est le thème de l'adultère qui aurait pu être intéressant, mais qui est traité de manière tellement bateau. J'imaginais Jean-Eude et Marie-Victoria ricaner dans leur siège en mode "houhouhou qu'est-ce qu'ils sont drooooles ceux là ! Je n'ose imaginer pareille situation houhouhou" putain j'avais juste envie de crever.


Il existe tellement d'oeuvres qui parlent d'amour de manière mille fois plus touchante que ça. Et pourtant, j'en ai pas vu beaucoup de films par rapport aux tarés qui fréquentent ce site. Et bien malgré ça, j'ai eu l'impression de voir un énième téléfilm pour ménagère sur M6.


Epargnez votre argent et vos nerfs... Ce film est dispensable, et n'apporte pas grand chose au cinéma.

Hotage
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Depuis mon ciné pass

Créée

le 23 sept. 2022

Critique lue 63 fois

2 j'aime

Hotage

Écrit par

Critique lue 63 fois

2

D'autres avis sur Chronique d’une liaison passagère

Chronique d’une liaison passagère
GerardDenfer
2

Masturbation bourgeoise

Un énième avatar de ce cinéma bourgeois français chiant comme l’herpès, qu’on nous sert à coup de louches de plus en plus volumineuses depuis quelques décennies. Donc, apparts somptueux au coeur de...

le 21 sept. 2022

53 j'aime

21

Chronique d’une liaison passagère
Plume231
7

Scènes de la vie extraconjugale !

Sous l’égide de Woody Allen (notamment par le fait que le caractère extravagant du personnage incarné par Sandrine Kiberlain n'est pas sans rappeler celui joué par Diane Keaton dans Annie Hall !),...

le 15 sept. 2022

34 j'aime

15

Chronique d’une liaison passagère
Clmovies
4

Je ne comprends pas...

Qu'est ce qu'on peut bien trouver à ce film ? N'y-t-il pas au moins 2 voire 3 films actuellement en salles qui parlent d'amour de façon réellement poétique, et surtout avec un naturel et une...

le 4 nov. 2022

31 j'aime

6