Une dizaine de personnes sont invitées à survivre à une nuit d'horreur orchestré par un ancien directeur de cirque spécialiste de l'illusion horrifique contre 250 000 dollars . Un concept totalement pompé sur La maison des horreurs de William Malone sorti en 2000 qui lui même était un remake d'un film de William Castle , soit lez niveau zéro de l'originalité. Comme un gros malin, le réalisateur nous place tout de même sur un plan l'affiche du film de Malone histoire que le flagrant manque d'idées passe ici pour un hommage référentiel. Mais le film lorgne aussi du coté de Rob Zombie sans toutefois en avoir la puissance viscérale ni le charisme; au catalogue des influences (pour ne pas dire des copies) on pourrait aussi citer Saw, Suspiria pour une séquence avec une jeune fille empêtrée dans des barbelés ou Massacre à la tronçonneuse. Des références prestigieuses égrainées tout le long d'un film qui lui s'avère globalement d'un ennui assez mortel à l'image du personnage de Kane dont les grandes tirades pseudo-philosophique sur la vie , la mort, la souffrance donnent plus envie de bailler que de frissonner. Circus Kane ne nous propose rien de bien folichon, le film se contentant de faire passer des personnages inconsistants d'une pièce à une autre au fil d'énigmes et d'épreuves pourris.
Le film s'achève sur un twist moisi et prévisible (cette révélation n'apportant aucune nouvelle dimension à l'histoire) achevant définitivement l'envie de défendre ce bien triste Circus Kane.