Tiens, après "The Tribe", il s'agit du deuxième russophone en un an à traiter d'adolescents handicapés.
Jeune et brillante élève Lena est malheureusement atteinte d'une myopathie qui l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant. Lasse de suivre ses cours à domicile, elle demande d'effectuer sa classe de terminale dans un lycée. Demande qui lui sera accepter à condition d'intégrer une classe « d'adaptation », dans laquelle elle fréquentera des élèves handicapés de divers horizons.
Elle pourra alors redécouvrir le monde extérieur, comme l'amour ou le fort mépris des personnes valides envers les handicapés. Elle prendra vite conscience de ce dernier, à peine avoir franchi le portail du lycée, au moment où la directrice lui souhaite la « bienvenue » :
- Dépêcher vous êtes déjà assez en retard comme ça.
- Mais je ne peux pas marcher, je fais de mon mieux !
- C'est pas une raison !
Classe à part est un petit film exotique intéressant mais un peu irritant. Les situations semblent trop exagérées. L'on a trop souvent envie de rentrer dans l'écran pour donner une bonne grosse calotte à certains personnages (ou une bonne partie, voire quasi tous).
On comprend les choix du réalisateur de vouloir montrer dédain de ces concitoyens pour les handicapés (on repense au JO de 1980). pourtant tout va beaucoup trop loin, au delà de ce qui est concevable. En plus de cela, j'ai trouvé la grande majorité des scènes particulièrement mal filmées. C'est le comble de faire un film sur le handicap et de filmer comme un manchot...