Die High !

J'ai découvert le film en salle, à sa sortie.
Comme Jurassic Park était annoncé en Octobre, presque aucun autre film n'osait sortir au cinéma de peur d'affronter le raz-de-marée, et du coup je l'ai vu deux fois de suite. Plus parce que j'avais le temps que par goût personnel, il ne faut pas oublier que le film d'action de l'année c'était Last Action Hero, que McTiernan était DEJA mon maître à penser alors que je n'avais vu que deux films de Renny ( Die Hard 2 et Prison ) et que je ne savais pas encore que j'allais l'aimer toute ma vie.

Malgré un côté caricatural et plus-grand-que-nature dans la caractérisation des personnages, et une paresse de pitch plus qu'évidente ( Die Hard dans les rocheuses ) on prend quand même un sacré panard dans l'exécution. Surtout que le film s'ancre dans une époque révolue du film bourin R-Rated avec du sang, des jurons, des morts horribles ( y compris un vieux pilote d'hélicoptère, et un des deux gamins-chercheurs-d'extrème, qui n'avaient rien fait... ), la palme revenant à Leon ( de Rasta Rocket, pas de Bruxelles ) qui se fait empaler dans un stalactite !

On peut également noter que Stallone a mis la main à la pâte, pour le scénario, y insufflant une bouffée de thèmes qui vont lui rester chers, tels que le pardon et la rédemption, à tel point qu'à l'époque on prenait ça pour un mea-culpa : " Oui, j'ai fait deux comédies qui se sont salement plantées au box-office, pardon aux familles, tout ça... "
Et de son côté, Renny Harlin implante ses trucs à lui : une femme intelligente aux cheveux courts qui fait pas la bimbo ni la greluche-nerd, de la neige partout avec de la noyade, et un drapeau Finlandais !