On se demande parfois comment sont recrutés les scénaristes, on se demande aussi qui est chargé de relire leur scénario, parce que quand même… On peut partager le film en deux parties, la première est plutôt passionnante, malgré quelques trous scénaristiques, Mais quand arrive la seconde partie, nous avons là l'une des pires faiblesses de scénario que j'ai vue au cinéma, Une nana que Willis, ne connait à peine et dont on ne saura jamais comment il a dégoté ses coordonnées accepte de lui ouvrir en pleine nuit pour l'abriter, accepte de l'aider au détriment de son propre travail, accepte de prendre des risques et j'en passe et des meilleures. A partir de ce moment là on sort du film tandis que les clichés s'empilent comme s'il en pleuvaient, le chef qui change d'avis au dernier moment, la bagarre sans aucune tension au sommet du building avec sa conclusion prévisible et le dernier plan bisounours. Sinon, Bruce Willis est égal à lui-même et ne méritait pas un Razzie Awards, retenons le sourire de Kim Dikens et la performance extraordinaire du petit Miko Hugues qui joue un môme autiste. 6/10 pour la première partie, 2/10 pour la seconde, ça fait 4/10 de moyenne