Laisse le batteur le faire pendant qu'il est chaud.

"Dying is easy. Rock N'Roll is hard."
- Joe.
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Dans le royaume des films d'actions neuneus à l'américaine, Dolph Lundgren est un cas à part. Contrairement à ses contemporains Stallone, Van Damme et Seagal, il n'a jamais connu de hauts et de bas. Il est resté fidèle à son créneau, sur la corde raide des films complètement moyens, au succès moyen.
Rien de phénoménal à ce qu'il décide de passer à la mise-en-scène, quitte à monter un budget moyen rien que sur son nom, autant aller jusqu'au bout... Et malgré tout on se surprend à s'écrier : "Quoi, mais attends, c'est DE lui ?"

Voilà comment je me retrouve en possession du BluRay, déniché à 4€ dans un bac d'invendus...
Le film est un énième Die Hard-like, avec tout ce que ça suppose de structure narrative et de manichéisme bien pensant... Mais Dolph fait preuve d'une générosité telle que le produit se hisse au delà des espérances !

Les morts gratuites abreuvent l'écran, souvent originales ( baguette enfoncée dans le crâne, guitare brisée dans le torse... ) et toujours brutales, dans un délire complètement rétro et immature comme pas deux.
Par exemple, la faiblesse de Dolph dans le film c'est pas d'être pieds nus, c'est qu'il était en train de fumer un pétard dans les chiottes quand les terroristes ont attaqué ! Donc au moment où il doit redresser les torts il est complètement défoncé...

Ajoutez à ça une poignée de punchlines débiles servies avec un flegme tout suédois, et vous en viendrez comme moi à regretter que Dolph Lundgren n'ait pas réalisé Expendables 2.