J'aimais déjà Orelsan avant ce film. Ce gars a du talent, j'ai toujours apprécié ce qu'il fait (je le compare grossièrement à un Eminem français - il y a du génie dans ses textes). La différence est que je me sens beaucoup plus proche de lui que du rappeur américain. Orelsan a ce côté naturel et sincère qui me touche beaucoup. Alors quand je vois qu'il réalise un film sur une partie de sa vie, je me dis que je vais pas mal me reconnaître dedans. Et j'ai aimé ce film. Loin d'avoir une ambition démesurée, Comment c'est loin est le genre de film coup de coeur que l'on revoit de temps en temps pour se sentir un peu moins seul. Parce que quand on regarde ce film, on a l'impression de passer du temps avec des potes qu'on apprécie, des potes qui nous ressemble un peu. Le long-métrage aurait pu durer deux heures de plus que ça ne m'aurait pas dérangé.
On avait pas grand chose à se mettre sous la dent niveau cinéma français cette année. Comment c'est loin rattrape le coup, devenant mon préféré de 2015.