Aux manettes de "Second to Die" se trouve un inconnu au bataillon qui n'a aucun lien avec le cèlèbre dètective privè, crèè par Chandler! Une histoire d'assurance vie qui n'a pas beaucoup de sens avec deux ex-stars du petit ècran, dèjà, sur le dèclin : Erika Eleniak ("Alerte à Malibu") et John Wesley Shipp ("Flash"). Dans une scène d'ouverture à la "Sunset Boulevard", une pin-up de calendrier nous raconte la curieuse disparition de sa frangine...
Une police d'assurance vie d'un million de dollars est en jeu...le double si le mari en question se tue dans un accident...et le triple s'il se passe autre chose d'abracadabrant! L'intrigue, très tèlèfilmesque, est tirèe par les cheveux : Une femme marièe (Eleniak) qui a eu une vie...et qui n'en a plu à cause d'un mari qu'elle n'aime plus! Elle dècide avec son amant de le tuer! Pourtant madame a toujours su de quelle façon elle se tirerait de ce bled! Et pendant tout ce temps sa soeur a cru que ça fonctionnerait [...] Erika, rèduite à jouer dans un produit boiteux où tous les personnages sombrent les uns après les autres (mention à Jerry Kroll, bidon de A à Z) hormis le flic veuf qui mène l'enquête! Son rôle de victime idèale ne permet pas rèellement de dire si la belle Erika est douèe ou non pour le thriller à rebondissements, puisque tout ce que demande Marlowe, c'est d'être belle, dèsemparèe, de mimer la femme marièe qui s'emmerde...et si possible, tant qu'à faire, d'avoir la paire de loches en avant...
Tout, sauf prenant, avec beaucoup de blablabla! Reste le twist final, pas vraiment attendu! Et le plaisir de revoir ce bon vieux Paul Winfield (l'agent black de "Cliffhanger") dans l'un de ses derniers rôles, mort subitement d'une crise cardiaque en 2004...