Avec Terminator, Conan le Barbare est un des premiers films qui contribuèrent à faire d'Arnold Schwazenegger une des plus grandes icônes du cinéma d'action depuis les années 80 à aujourd'hui. Adapté des nouvelles de Robert E. Howard et sous la direction du cinéaste John Millius, le film nous offre une épopée et saga épique cinématographique qui restera gravé dans l'histoire de la carrière l'acteur d'origine autrichienne comme une étape légendaire.
Petit résumé pour placer le contexte de l'histoire: Conan, alors encore un jeune enfant, assiste impuissant à la destruction de son clan et à la mort de sa famille des mains d'une redoutable secte mené par Thulsa Doom, un sorcier dôté d'un charisme démoniaque et de pouvoirs hypnotisants. Réduit en esclavage, Conan grandit pour devenir un jeune homme bien robuste, qui survit en devenant un redoutable gladiateur. Après avoir miraculeusement recouvré sa liberté, Conan se met enfin à entamer un périple pour traquer les responsables de la mort des siens.
Sous fond d'une narration attribué à un chroniqueur royal, dont la voix et le personnage d'Akiro sont incarné par l'acteur japonais Mako, combiné avec la bande-son légendaire de Basil Poledouris, on assiste alors depuis notre fauteille à une version cinématographique d'une épopée et saga épique digne d'Homère ou d'une histoire du mythe arthurien. En effet, Conan le Barbare nous raconte les débuts du personnage éponyme dans une aventure fantastique dans un monde où guerriers, sorciers, et monstres sont monnaie courante. Cherchant à retrouver la secte responsable de la ruine de son clan pour se venger, on assiste à de multiples péripéties digne de figurer dans des chroniques, où Conan en compagnie de ses amis Subotai et Valeria, s'adonne à coeur choix à l'activité d'aventurier et de voleur. La scène du tombeau royal et celle du casse dans la tour de la secte montre clairement le ton et l'ambiance voulue du film par des scènes d'action aussi dynamiques et brutales que sanglante. Sans oublier la scène avec le roi Osric, incarné avec majesté par Max von Sydow, qui nous donne un sentiment de saga épique par l'exposition de la problématique à venir.
L'intrigue principale opposant Conan et ses alliés face à la secte de Thulsa Doom est une odyssée d'anthologie qui passe de péripétie en péripétie accompagné de nombreuses scènes de combat (je pense à la bataille de la salle d'orgie, ainsi que la confrontation finale dans le champ de ruines) pour finalement se conclure avec le combat final entre Conan et Thulsa Doom, dont les talents d'acteur d'Arnold Schwazenegger et de James Earl Jones dans leurs rôles respectives donnent vie aux personnalités contrastés des deux personnages, jouant ainsi bien leurs rôles respectifs dans le combat du bien contre le mal.
La production arrive à merveille à nous plonger dans un autre monde fantastique grâce au travail remarquable sur le décor, les costumes, ainsi que les différents effets spéciaux et de maquillage dont on peut admirer tout le long du film.
Au niveau de l'histoire, on retiendra la philosophie de l'énigme de l'acier, dont le sens prête assez à interprétation non seulement pour le spectateur, mais aussi les personnages, et on obtiendra un semblant de réponse que vers la fin.
En conclusion, Conan le Barbare offre un spectacle au caractère épique qui émerveille tout amateur du genre fantasy cinématographique, et qui représente encore à ce jour une référence fondamentale du genre au cinéma des années 80.