Dans un monde imaginaire, celui qu'on définit le genre fantasy, il y a des magiciens, des nains, des sorcières, des elfes, des créatures hideuses et aussi...des barbares. L’être de toute-puissance, le destructeur de chair, celui qui fonce la tête baissée sans réfléchir et qui cogne sur tout ce qu'il bouge. Eh oui ! Le barbare est une espèce de guerrier bestial, fascinant, mystérieux et tout simplement devenu mythique pour sa grande splendeur physique et mentale. Ce long-métrage, tiré d'un roman de l'écrivain Robert Howard, retrace le parcours d'un barbare, Conan, qui a assisté à la mort de ses parents quand il était enfant et qu'il cherche à se venger à l'âge adulte.
Apparemment, il faut croire que le rôle était prédestiné à Arnold Schwarzenegger, une grande montagne de muscles et une référence pour les bodybuilders. Ce rôle a donné une occasion à Arnold de monter en flèche dans la célébrité. Il est beau comme un camion dans la peau de son personnage qui lui sied à merveille. Afin de tranquilliser ce grand mâle qui a la baston dans le sang, on inclut une certaine Sandahl Bergman incarnant Valeria, une guerrière qui ne manque pas de charme. Si on devait voir Arnold faire ses cris de guerre et utiliser ses bras démesurés avec son épée à la main, il fallait bien sûr des méchants hommes ou des êtres maléfiques osant se bastonner avec ce dernier ou lui faire du mal. C'est la tâche qui est bien accomplie par des acteurs et actrices tels que James Earl Jones, Max von Sydow ou Cassandra Gava se glissant impeccablement dans la peau de sorcières ou guerriers pour nous offrir du spectacle bien sanglant.
De la baston, voici ce qu'on cherchait dans ce long-métrage qui ne déçoit pas. Les gros bras d'Arnold font des merveilles pour ce qui couper de la chair humaine ou même donner une bonne raclée à un chameau qui l'a insulté en lui crachant dessus. Les scènes de combat sont bien chorégraphiées avec de la brutalité comme on aime et des effets spéciaux très corrects. C'est joyeux, c'est plaisant et c'est divertissant à souhait. Les décors et les costumes nous font bien rentrer dans un univers où la violence et le règne sont des éléments qui entraînent le mal à une civilisation qui n'a rien demandé. La vision typique d'un environnement où le barbare va bien nous satisfaire en défonçage de gueules. Surtout quand on observe une vision différente et intéressante entre Conan et Thulsa Doom, celui qui a tué les parents du barbare, pour ce qui est de voir leur avenir et celui du monde où ces deux derniers vivent. Une mise en scène impeccable et des plans bien cadrés. La bande de son est un joyau qui s’incruste bien dans ce film pour nous faire immerger dans une atmosphère pleine de romantisme et qui a la faculté de nous détendre.
Acier, femme, magie noire, du sang et de la bestialité, ce n'est pas ce qui manque et on est tout simplement comblé de bonheur et de plaisir. Ce long-métrage n'est pas qu'un simple grand film, c'est un pilier cinématographique qui a marqué une bonne génération de cinéphiles et réalisé sans fausse note. Un long-métrage qui reflète la représentation magistrale d'un barbare, un être qui aura marqué les esprits. 8/10
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