Après avoir vu au cinéma Conjuring: les dossiers Warren, j’étais obligé de me rendre dans ma salle pour Conjuring 2: le cas Enfield.
Le film débute sur une scène d’introduction basé sur l’histoire surprenante d’Amityville, good point. Je me suis d’abord demandé en quoi consistait cette intro, puis avec l’avancée du film, on se rend compte que c’était une putain de bonne idée. On entre donc directement dans le paranormal avec Lorraine Warren qui plonge dans la personnalité du tueur de cette fameuse maison et on restera coincé au fond de notre siège jusqu’au clap final 2h15 plus tard.
On suit donc une famille anglaise (petite mention pour le décor londonien qui donne un aspect totalement sombre au film), composé de la mère et de ses 4 enfants dont Janet, plus jeune des filles, qui deviendra la protagoniste principale. Le thème du paranormal est ici beaucoup plus poussé que dans le cas Warren. En effet, on suit les péripéties de cette famille, mais aussi tout le ramassis médiatique qui tourne autour. On se pose nous aussi des questions pour savoir si oui ou non il s’agit d’un canular ou d’une réelle attaque de démons. Je me suis passé les scènes plusieurs fois dans ma tête pour déceler le vrai du faux et c’est un réel plaisir de se prendre au jeu à ce point.
Je ne parlerai plus du jeu d’acteur de Patrick Wilson et Vera Farmiga qui n’ont plus rien à prouver, de plus, je trouve la jeune Madison Wolfe (Janet) très performante et promise certainement à une grande carrière. Le film est flippant par moment sans utilisé trop de jumpscare à tout bout de champs et certaines scènes (en particulier celle de la peinture) sont réellement angoissantes.
Je conseil donc à tout les amateurs du cinéma d’angoisse de voir ce film, vous n’allez pas être déçu. Pour terminer, je tiens tout de même à dire que le premier Conjuring à tout de même était plus flippant pour ma part, d’où la note légèrement inférieur.