Comédie américaine de Charles Vidor qu'on ne peut pas placer parmi le sous-genre Screwball, en 1944 celle-ci n'était plus trop à la mode. L'histoire est celle d'une jeune veuve ayant pris la succession de son défunt mari à la tête de la mairie d'une petite ville de province, lorsqu'une nuit un orage décapite la statue de son époux, elle doit alors trouver un sculpteur pour remplacer le monument. Évidemment on se doute tout de suite que cette jeune femme active, dévouée à son rôle va tomber amoureuse d'un sculpteur français ! Le récit et l'humour vont jouer sur les conventions de l'époque, sur la pudibonderie des personnages bien sûr cela paraît désuet de nos jours avec ces situations gênantes pour l'époque qui sont beaucoup trop sages pour des yeux actuels. Mais le problème ne vient pas vraiment de là autres temps, autres moeurs comme on dit mais plutôt de la prévisibilité du scénario. Chouette casting avec Irène Dunne très facile dans ce registre comique, même Charles Boyer semble bon comédien pour une fois.

YgorParizel
6
Écrit par

Créée

le 21 oct. 2023

Critique lue 17 fois

Ygor Parizel

Écrit par

Critique lue 17 fois

Du même critique

L'Enfant du diable
YgorParizel
9

Critique de L'Enfant du diable par Ygor Parizel

Voilà une belle réussite en matière de maison hantée, un genre codifié et pas évident. La première moitié du film est clairement axée sur des scènes de frissons qui sont simples mais particulièrement...

le 27 oct. 2014

10 j'aime

4

La Nuit américaine
YgorParizel
9

Critique de La Nuit américaine par Ygor Parizel

François Truffaut démontre si le fallait encore l'amour qu'il porte au cinéma (détail drôle c'est qu'il parle d'un film tourné en studio). Les coulisses de cet univers avait rarement été filmé de...

le 22 nov. 2023

9 j'aime

2

Mustang
YgorParizel
10

Critique de Mustang par Ygor Parizel

Il y a vraiment quelque chose dans ce film, c'est non seulement un très bon drame familial mais également une oeuvre qui devrait être un symbole pour de nombreuses femmes, sur l'émancipation. Le...

le 29 juil. 2016

8 j'aime