Amérite
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Le basculement d'une société à l'autre qui s'achève. La tradition devient folklore et la modernité, tous poils dehors, s'exhibe aux regards.
Encore une histoire qui se passe dans une maison de geisha et encore plus désespéré que Au gré du courant tourné quatre ans plus tôt. Cette fois Naruse y ajoute la couleur Technicolor, mais c’est franchement pas plus réjouissant. On est encore à un stade encore plus avancé dans la destruction de la société traditionnelle, et comme toujours la description des maisons de geisha est parfait pour illustrer cette fin d’un monde de plus en plus occidentalisé.
Naruse nous présente encore cinquante personnages en même temps au début… On peine à y voir clair d’une scène à l’autre ; faire le tri entre les personnages qui deviendront les personnages principaux et les autres. Et puis, le récit se resserre sur quelques personnages, un peu comme pour signifier encore plus la mort, la destruction des choses et des êtres, comme dans un récit du type Dix Petits Nègres ou Alien…
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Créée
le 23 oct. 2023
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