On navigue aux frontières du Nanar avec ce film à moitié fauché ou l’on nous décrit un monde dystopique ou l’homme a été privé de sa plus grande liberté et de sa plus magnifique création : la bagnole. Car suite à une pénurie de pétrole les méchants dirigeants bureaucrates ont interdits les véhicules motorisés personnels. Franklyn Hart (Lee Majors qui est une des rare raison valable de voir le film) un ancien pilote de course (donc selon ce film ce que l’être humain peut représenter de plus accompli) va braver l’interdit et parcourir le pays au volant d’une Porsche de course qu’il alimente avec de l’essence, parce que la pénurie annoncée gênait un peu le scénariste quand même. Pour le stopper les méchants dirigeants dans leur bureau circulaire qui clignote lance à ses trousses un vieux pilote de l’Us Air Force (Burgess Meredith l’autre seule bonne raison de regarder le film) à bord d’un avion de chasse alors qu’il est clair qu’il serait même risqué de lui confier la cuisson des nouilles. La course à la mort c’est nul, réac mais tellement ridicule que sa nuit à son propos donc assez inoffensif au final.