N'ayant pas franchement beaucoup de temps libre en ce moment et beaucoup d'envies récréatives (ce qui est franchement paradoxal et passablement embêtant), j'ai sauté sur l'occasion: un ours dopé à la coke qui bute des randonneurs. Le pitch est impeccable, le timing est parfait.
En plus, j'avais pas prévu mais les personnages ne sont pas attachants (ouf) mais complètement teubé. Ce qui permet de se réjouir de cette belle boucherie où cette fois-ci c'est la nature qui tient le canif. Alors oui, le message écolo est présent et c'est là que je trouve la réalisatrice plutot fine: un message écolo peut-il passer en faisant rire son auditoire? Sans être particulièrement lourd, ni culpabilisant. Réponse: bien sur que "oui". Pas la peine de montrer des champignons dans un monde où les humains résistent encore mais où l'humanité s'est clairement fait la malle, avec cette dialectique mille fois éculée de: l'humain c'est bien ou c'est mal? Ca dépend : on est en alerte apocalypse ou pas? Et au fait, on est a combien de vague de Covid déja? 10? Ha...!
Bon revenons à nos ours cokés. Finalement l'ours est un personnage secondaire, juste une bien belle excuse pour des scènes entres bad guys dont le cerveau pourrait avoir récupérer plus d'un sac rouge de poudre. Y'a qu'à se refaire la première scene du trafiquant, pour s'en convaincre. C'est bête et méchant (non mais qui envisagerait de descendre des oursons sous coke?) et ça fait un bien fou. J'en reprendrai bien une dose!