Un orchestre sans maestro
(Pas de spoil)
Douzième siècle, c'est l'histoire d'un templier qui, après sa croisade, se retrouve en Chine. Il devient un mercenaire airant, accro à l'opium et hanté par les visions de toutes ces morts qu'il a provoqué. Il tombe par hasard sur le fils et la fille de l'empereur se faisant attaqués par des gardes, il les défend. Il va ensuite les accompagner dans son voyage et les ramener en sécurité.
Jusque là, c'est ok. (Sortez vos parapluies je vais cracher un peu de haine).
Je ne vais pas m'attarder sur le fait que ce mercenaire soit un vrai champion dans l'art de manier l'épée. Ils se sont un peu emballé du coté de la production, le mec sait tout faire, le héro parfait, tirer à l'arc avec une précision remarquable, s'en sortir à 1 contre 15 et j'en passe, enfin soit. Surement dû a la touche asiatique d'un film Chinois-Américain-Canadien (quel drôle de cocktail au passage).
Concrètement, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ce film. Vous savez, cette petite déception qu'on a quand on voit quelque chose qu'on aime bien, en qui on commence à placer du potentiel, se casser la gueule et qu'on ne puisse rien y faire. Parce que oui, globalement, j'ai bien aimé le principe. Le héro est plutôt charismatique et sympa, une ambiance asiatique au top, mais le film en lui même n'a aucune saveur. Déjà il ne dure qu'1h30.. et encore, on tire un peu sur la fin pour ajouter quelques minutes. Ensuite j'ai eu l'impression dans certaines scènes que le réalisateur pensait que ça allait faire fureur, que ça allait frapper fort, un peu comme dans Gladiator ou dans Le Seigneur des Anneaux. Eh bien pas du tout. Ça se ressent vers la fin du film, ils ont essayé, mais on est forcé de les regarder faire n'importe quoi. Un amateur qui pense pouvoir jouer dans la cour des grands.
J'ai limite eu de la peine, le film avait tout de même un bon potentiel, je suis sûr qu'il y avait moyen de faire ça mieux. J'ai été déçu. J'ai assisté à un orchestre sans maestro.