Cuba, voyage dans une nation low-tech
Fiche technique
Pays d'origine :
FranceDurée : 56 minDate de sortie (France) : 2022Réalisateur :
Laurent SardiSynopsis : Coupé de la mondialisation, Cuba a dû repenser ses modes de production pour contourner l’embargo international. En quête d’inspiration pour un futur durable, Corentin de Chatelperron ("Nomade des mers") part à la découverte de ces innovations frugales. Notre incapacité à fabriquer nous-mêmes les composants d’un ordinateur ou à assembler les pièces d’une voiture électrique cimente notre dépendance à la chaîne de production. C’est le constat qu’a fait le jeune ingénieur breton Corentin de Chatelperron, qui parcourt le monde en quête de solutions low tech à la crise environnementale. Après avoir documenté son périple en voilier dans la série Nomade des mers, il met cette fois le cap sur Cuba. Soumis à l’embargo des Etats-Unis à la suite la révolution de 1959, puis privé de l’aide et des importations soviétiques après l’effondrement de l’URSS, le pays est isolé. Ses habitants, contraints de recourir à des solutions alternatives pour se déplacer, se soigner, se nourrir ou communiquer, ont mis en place tout un réseau d’entraide faisant circuler matériaux et savoir-faire. Corentin rencontre ainsi des mecaniqueros (mécaniciens locaux), des agriculteurs ou encore des ingénieurs redoublant d’ingéniosité pour “redonner vie aux machines”, passer à l’agroécologie et réduire leur consommation énergétique. Un ensemble d’innovations susceptible de nous entraîner vers un mode de vie plus sobre, plus sain et durable. Une ode à la débrouille Un potager urbain nourri de lombricompost où cohabitent fruits, légumes, tubercules et plantes aromatiques locales, des villages entiers alimentés en électricité par du biogaz et du biométhane, un réseau intranet reliant tout La Havane : c’est ainsi que les Cubains revisitent leur environnement pour subvenir à leurs besoins. Mettant en lumière l’importance des cercles familiaux et amicaux sur l’île, Corentin de Chatelperron célèbre la débrouille et le système D comme facteurs indispensables de progrès et d’indépendance face à la mondialisation.