Bacri Show
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On dit souvent qu’aucun homme n'est une île et que nous sommes tous interconnectés et interdépendants. Ce qui fait que nous sommes constamment sous pression pour nous adapter aux personnes et aux choses qui nous entourent. Et si nous ne voulons pas nous conformer à ces normes ? Que se passe-t-il si l’on décide de ne pas faire de compromis, de ne pas jouer selon les règles ? Ce sont des questions posées par le film Cuisine et dépendances. Georges se comporte comme un ado de mauvaise humeur. Il critique les autres en permanence et préfère la solitude. Mais, paradoxalement, il doit compter sur la générosité de Jacques pour avoir un toit au-dessus de sa tête. En fait, le contraste entre les idéaux et la réalité est souvent frappant et cruel. Vouloir être un homme de principes est louable, mais lorsque l'argent vient à manquer, Georges découvre qu'il ne peut même pas s’offrir une chambre dans l'hôtel le moins cher de Paris. Cependant, Cuisine et dépendances n’est pas un film qui chante les louanges du vivre-ensemble. Loin de là. Le dîner convivial où tout le monde est charmant a lieu hors champs. Au contraire, la cuisine devient une antichambre où l’on dit tout haut ce que l’on pense tout bas dans le salon. Ici, le masque tombe et on montre ses griffes. Martine, par exemple, joue la femme modèle devant tout le monde mais elle craque à la fin et admet sa jalousie pour Charlotte, son mépris pour Marilyn et ses problèmes de couple. Cuisine et dépendances nous montre que la vie sociale est un défi et qu’il faut trouver un juste milieu entre l'hypocrisie d’un côté, et l’indélicatesse de l’autre.
Créée
le 14 mars 2023
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