Ce petit court- métrage trouvé sur Internet nommé Curve m'a prêté beaucoup d'attention. Le simple fait qu'il ait non seulement reconnu et loué sur le net mais aussi dans les festivals insiste bien sur le fait à quel point il est brillant en tous points.
Une claque immense. En 10 minutes, le court- métrage est une leçon d'horreur, d'angoisse et de suspens comme rarement j'ai vue dans ma vie. L'idée est tout simplement du génie, le mur et la courbe rendent un sentiment d'étrangeté tout particulière. Tim Egan a eu non seulement l'idée de nous plonger dans un cauchemar d'angoisse pure, à savoir se retrouver bloqué sur une petite courbe glissante d'une paroi lugubre qui part dans l'inconnu, mais en plus il n'y a ni explication ni vie humaine autour. Que ce soit les décors, la lumière, la photo, le sound design, ou la caméra qui offre de très beaux plans, c'est du grand art.
A travers Laura Jane Turner, offre ici une performance excellente, car non seulement elle saigne, elle ne sait pas pourquoi elle est ici, mais elle doit s'accrocher à une vie qui tient à un fil. Un huit- clos d'angoisse et d'anxiété pure qui m'a effrayé autant que fasciné dès la première vision.
Un vrai choc de cinéma. Chef d'oeuvre hallucinant de maîtrise. Quel frousse, mes amis !