Le mésestimé Da Vinci Code...

Si le roman de Dan Brown a su faire parler de lui grâce à ce qu'il proposait, son adaptation cinématographique par Ron Howard, aura fait parler d'elle pour sa médiocrité. Mais Da Vinci Code est-il un si mauvais film que cela dans le fond ?

Je n'ai pas lu le roman de Brown, et je ne met pas de côté l'idée que je ne le ferais pas un jour. Pour ce qui est du film, et bien je dois dire que je suis vraiment surpris de l'accueil catastrophique dont il a pâti. Certes il ne possède pas que des qualités, mais il n'est pas non plus un ratage ou un mauvais film en lui-même, je pense qu'il faut vraiment le prendre à part du roman, même si à ce que j'ai pu lire, il en est une adaptation trop fidèle sans aucun parti prit de réalisation, c'est ce que les cinéphiles semblent lui reprocher.

En ce qui me concerne je dois bien avouer que j'ai trouvé ce film passionnant et très bien écrit. L'intrigue est pourtant vaste et jamais on ne se perd, il en ressort même une aura de doute quant aux questions que l'histoire soulève. Ce que j'ai trouvé particulièrement agréable, car cela permet à chacun d'explorer des pistes. Da Vinci Code est un thriller réalisé dans les règles de l'art, une sorte de chasse au trésor plus bavarde que casse-cou, mais en tout cas un film très divertissant.
De plus le casting est relativement satisfaisant, de Tom Hanks à Audrey Tautou en passant par Ian McKellen et Alfred Molina, les acteurs sont bons. Jean Reno est un peu plus en retrait et pas toujours très subtil, contrairement à la musique d'Hans Zimmer qui une fois de plus signe une bande-originale de qualité, pas forcément celle qui me marquera le plus, mais néanmoins dans la plaque pour le film.

Alors voilà le constat que je retire de Da Vinci Code, j'ai passé un agréable moment et je ne me suis pas ennuyé malgré les 2h40 de la version longue. Je ne comprend pas pourquoi tant de mésestime face à ce film, peut-être que les spectateurs en attendaient trop par rapport au livre, et peut-être que je serais du même avis si d'aventure je lisais le roman, on ne sait jamais ...