Le Da Vinci Code, l'egnime sur laquelle reposerait le pouvoir de l'église, un des secret les mieux gardé au monde serait sur le point d'être révélé... c'est à peu près les mots utilisé pour nous attiré... dans un guet-apens. Car le secret révélé est ni plus ni moins que l'existence d'un enfant, fille de Jésus et de Marie Madelaine, de l'existence basé sur ce secret d'une secte à l'intérieur de l'église, nommé le prieuré de scion, cette secte détenant le secret...
Après tout s'enchaine, à partir du meurtre du maître du prieuré de scion, deux héros incarné par Tom Hanks qui n'a jamais aussi mal joué que dans ce film et Audrey Tautou qui nous avait habitué à mieux, vont partir à travers Paris à la recherche des indices qui les conduiront vers le prieuré de Scion où une dernière révélation, l'ultime, les attends. Si on s'attarde sur la fidélité au roman, y'a pas photo, c'est très respecté. On retrouve les éléments principaux, les bouleversements et retournements de situation sans le moins de mal. Ceux qui ont aimé le livre devrait adorer le film, du moins s'ils n'attachent pas d'importance au fait que la mise en scène est bâclée, le début traine en longueur et que le jeu des acteurs est carrément invisible.
A qui la faute si la mise en scène manque de vitalité? On sent un vif ennuie au début du film. Le scénariste avait visiblement pas envie de faire ce film, peut-être avait-il un autre projet plus intéressant sur le feu, toujours est-il que les dialogues sont du niveau CM2 et encore, que les scènes sont mal choisies et vraiment longue. Mais ces erreurs auraient dû être rectifié par le réalisateur. Pourquoi diable faut-il qu'il fasse une scène parallèle pour le meurtre de Saunière et la présentation du protagoniste, Langdon?
Si on s'attarde sur les détails, le début a un goût de vin éventé, on n'y croit pas, on n'accroche pas. Le meurtre de Saunière est à la fois trop théâtral et trop effacé, l'acteur manque de conviction et nous aussi. La conférence qui nous est retransmise par un montage en parallèle peu efficace, on se perd dans un cours magistral qui nous en apprend moins sur Langdon que son dialogue dans la fourgonnette en compagnie de miss détective. Ensuite, on a le droit à un magistral coup de théâtre, ce pauvre type se retrouve accusé sans savoir pourquoi, miss détective débarque et le sauve par un habile tour de passe passe, ok c'était déjà dans le livre, on ne pouvait pas y échapper, mais toute cette séquence est longuette, compliqué, tirée par les cheveux et très peu expliquée finalement. Si on a pas lu le livre, on est largué dès les premiers cent mètres.
Le film met du temps à se mettre en place et nous du temps à rentrer dedans contrairement au livre qui nous embarque dès les premières pages. Pourquoi? Peut-être parce que le réalisateur n'a pas su retranscrire à l'écran le style fluide de l'écrivain. On a perdue l'essence simpliste mais fluide du livre pour un incompréhensible va et vient. La musique vient à la rescousse d'une mise en scène pauvrette et on se demande finalement si ce n'est pas Hans Zimmer qui a sauvé le film. L'esthétisme de l'image disparait durant des flashbacks obscure rajoutant au sentiment du spectateur d'être perdu.
On ne peut que saluer la fin du film qui le sauve véritablement, on y retrouve le goût du suspense et du secret du film souligné par une excellente musique. Un esthétisme et un humour qui n'était pas encore apparut vienne souligner la beauté de cette fin, et finalement on ressort moins dégouté qu'on ne l'était durant le film. Reste cependant un arrière goût amère, l'ennui durant la première heure nous ait resté dans la gorge et on se demande pourquoi on est allé voir ce film. Ah oui, parce qu'il ouvrait le festival de Cannes, comme quoi on trouve vraiment n'importe quoi à ce fameux festival.