Le spectacle est assuré pendant les trois quarts du film même s'il faut supporter quelques images dégoulino-patriotiques, même s'il faut supporter Willem Dafoe et son éternel air niais et content de l'être. On en accepte même les invraisemblances comme Ford seul rescapé d'un attentat au lance-roquette (mais bon, il fallait bien qu'il finisse le film). Mais le dernier quart du film le fait tomber dans le grotesque : Ford, cadre dirigeant de la CIA, sans expérience du terrain qui s'en va avec Dafoe récupérer d'éventuels bidasses tombés dans un guet-apens !!! Je veux bien qu'on soit au cinéma mais il y a des limites, non ? Surtout quand on reste désespérément au premier degré.