Devil May Cry
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le 14 mai 2013
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Long-métrage d'animation de Lee Seung-Gyu, Nam Jong-Sik, Shuko Murase, Kim Sang-Jin, Mike Disa et Victor Cook (2010)
Même si je sais pertinemment que je n'aurai pas à faire à des chefs-d’œuvre, j'aime bien regarder les séries animées (ou film d'animation) inspirés par les jeux vidéo.
Quelque part, le plaisir du gameplay mis de côté, c'est presque comme faire le jeu en avance rapide.
Pour ce qui est de Dante's Inferno, j'étais plutôt confiant. L'ambiance et le style du jeu se prêtant bien à de la japanimation. En outre, le format initial étant un ensemble de 4 épisodes, j'ai trouvé cela plutôt rassurant.
Sauf qu'au moment de la commercialisation, je-ne-sais-pas-qui a eu la triste idée d'en faire un seul et même film d'animation. Au final, ce qui n'aurait pu être qu'un détail préjudicie grandement à l’œuvre.
Premièrement, cela impacte significativement le rythme. En effet, durant 25 minutes, le schéma "avancé, flashback, boss à tuer" peut passer. Mais répété ad nauseam sur 100 minutes, cela devient vite ennuyeux. Après, on pourra dire que c'était inévitable dès lors qu'il s'agit d'une adaptation de jeux vidéo. Mais cela ne justifie quand même pas le fait d'exacerber ce défaut en juxtaposant les épisodes.
Deuxième impacte : le style visuel. Chacun des 4 épisodes a été confié à un studio différent (avec même 2 studios qui se partagent le dernier). Là encore, pourquoi pas ? Pris individuellement on peut se dire que cela renforce leur identité en mettant certains aspects en valeurs de façon différente à chaque fois. Sauf qu'ici aussi, le montage en film vient tout ruiner. Dans cette formule, le changement de style ne correspond à rien et sert juste à donner l'impression d'une décadence visuelle ; tant les premiers épisodes sont nettement supérieurs (techniquement parlant) aux derniers.
Si, dès le départ, le but était de faire un film d'animation, pourquoi ne pas avoir fait coïncider les changements visuels avec les différents cercles de l'Enfer ? La forme aurait ainsi pu servir le fond.
En l'état, ce long-métrage donne l'impression d'être une créature de Frankenstein.
C'est vraiment dommage parce que l'histoire est plutôt sympathique en dépit du fait qu'elle se résume à une succession de mises à mort.
Dans tous les cas, si l'envie vous prend de regarder Dante's Inferno, je vous conseille vivement de privilégier le format épisodique au long métrage. Même si vous les enchainez, la coupure entre chaque partie aide grandement à faire la transition.
Créée
le 28 sept. 2016
Critique lue 616 fois
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