Ne sachant pas quoi faire de mon temps, alors que j'ai plein de dossiers / travaux en cours à terminer, je cherche un moyen comme un autre de procrastiner. Étant aussi fan de film d'horreur, je finis par lire le résumé de Dark Floors, et hop en avant la compagnie, let's go c'est parti, passes devant Babouche !
Le début du film commence bien, l'intrigue se met en place doucement, bon le doublage français à l'air un peu à chier, mais passons, ce n'est pas si horrible ... (y'a bien pire, South Park par exemple ... ha ha ha)
Puis 15 minutes dans le film, on commence à plonger dans l'horreur, dans le paranormal, dans l'étrange, dans l'inexpliqué, dans le wtf, dans l'IMAGINATION (référence Bob l'éponge - checked!).
Un petit sentiment de malaise s'installe, l'impression d'être seul et perdu en plein milieu d'un endroit qui normalement fourmille jours et nuits, certains des personnages se comportent bizarrement (savent-ils quelque chose ? sont-ils méchants ? ha ha ha on ne vous le dira point), bref quelque chose d'assez classique mais qui arrive à prendre facilement ...
Et là, premier moment tache du film, une sorte de fantôme hurlant apparaît : gros zoom de la caméra dessus, expression faciale dudit fantôme un peu bizarre, genre "OH PUTIN JSUIS UN MECHANT FANTOME ET JVAIS TATTAQUER AVEC MA FUMEE 2 FANTOM1!!".
Et tout d'un coup, on se dit : "Wtf ? ... ", oui-oui, cette expression d'incompréhension nous accapare tel une diarrhée soudaine vous oblige-t-elle à vous lever de votre chaise une fois toutes les 6 heures entre deux pauses m&ms (sales no-life!) et vous laisse sans réponse à des questions telles que "Pourquoi ?" "Comment ?" "Dans quel but ?" "Mamaaaaan ??!" !
Malheureusement, ce sentiment va se répéter plusieurs fois au long du film, avec chaque fois des espèces de monstres un peu moches et mal foutus qui finalement ne font pas peur et tournent plus au ridicule qu'autre chose.
Ce que je veux dire, c'est que l'horreur n'est pas travaillée, elle est crue, comme on pourrait regarder un reportage ou ils pratiquent des dissections d'animaux ... on peut être un peu mal à l'aise à la limite (et faut vraiment être une fiotte pour l'être, je sais de quoi je parle, ok?!!), mais la peur n'est vraiment pas présente (d'ailleurs se couper le doigt avec une enveloppe c'est quand même vachement plus stressant et effrayant ... PUTIN IMAGINES SI L'ENVELOPPE A LE SIDA ?!".
Et c'est pourtant dommage (et vous allez maintenant comprendre pourquoi je met un 5), parce tout le reste du film est bon ou presque (oui PRESQUE, faut pas abuser non plus).
Les réactions des personnages arrivent presque à être crédibles (dans un film d'horreur c'est quand même un truc assez rare pour le noter) même si y'a des moments c'est un peu le syndrome cheap scénario en papier peint "aller on va pas se faire chier hein ! personne remarquera de toute façon, ... puis je l'aimais pas cet acteur".
L'ambiance globale, hormis la fin et les passages avec les monstres, est quand même assez lourde et pesante : on ne sait ni pourquoi, ni comment, ni même qu'est-ce que les gens foutent dans le merdier, c'est du grand 'wtf!' en continu ... et ils ont même la bonne (?) idée de reprendre des éléments qui peuvent faire penser à Cube 2 : hypercube (pour les rares fous qui s'en souviennent) avec des paradoxes spatiaux-temporels plutôt sympathiques.
Bon quand même un gros bémol pour l'intrigue qui à la fin vire en n'importe quoi, avec une petite autiste que tu as envie de jeter dans le feu en l'ayant trempée dans l'huile auparavant, et finalement tu comprends toujours rien et ça finit même pas bien ni mal, mais juste en queue de poisson.
Oh, et puis finalement, tu te décides à chercher les tuyaux de l'interwebz pour essayer de comprendre ce que tu as regardé et tu tombes sur "Lordi" ... oui le groupe de rock / quelque chose déguisé en monstre qui avait participé (gagné ? oui en fait on s'en tape) à l'Eurovision à une année quelconque dont personne n'a rien à foutre.
Et oui, c'était histoire de montrer son costume de scène dans un film, PIMP MY COSTUM BIATCH /§!!?.§!§1.
Bref, pardonnez-moi mais, hého monsieur le réalisateur, hého, wtf monsieur ?