Le cinéma américain de l'époque correspondait parfaitement aux oeuvres de Charles Dickens. Le visuel d'un conte, les personnages naïfs typiques de l'auteur, les pitres ou les doux-dingues, les méchants et les lâches mais aussi les thématiques comme l'enfance malmenée ou les familles reconstituées de substitution. Certes, on peut trouver que le récit est parfois précipité car l'entièreté de l'histoire de David Copperfield est conséquente et il faut la raconter en 130 minutes mais ça tient la route. Le duo Cukor/Selznick comme pour leurs nombreuses autres adaptations de classiques de la littérature réunissent une troupe noble d'acteurs, très british et ça fonctionne forcément.