Dayana Mini Market est frais et indéniablement optimiste. Sans cacher les difficultés d’intégration d’une famille Tamoule dans une société française ankylosée et méfiante vis-à-vis de ses étrangers, le film explore la part de rêve inhérente à chaque migrant et dresse un portrait familial touchant.
Les relations avec la communauté sri-lankaise ne sont pas toujours simples ; à cela s’ajoutent les tracasseries administratives et les soucis économiques liés à leur activité commerciale. Mais le rôle social et intégrateur de l’école, porteur d’espoir pour l’avenir des enfants, est mis en avant. Dayana et ses frères se sentent Français et semblent parfaitement à l’aise dans cette société ; ils ne renient pas leur double appartenance culturelle. L’argent, la pauvreté, la précarité, mais aussi l’amour, l’espoir et la générosité sont les principaux thèmes de ce film original. Il est en effet rare de voir ces questions traitées d’une façon à la fois légère et grave, avec un point de vue qui refuse l’apitoiement et insiste sur les côtés positifs des situations. L’humour d’interludes musicaux très kitsch ponctue le film et met bien en valeur chacun des membres de la famille.

Jean-François2
9
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le 3 nov. 2017

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Jean-François2

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