De l'huile sur le feu par Hororo
Amateur de nanards, prenez garde ! Si je compare De l'Huile sur le Feu à l'un des grands noms du film d'action débile de ces dernières années ce n'est pas pour le potentiel comique second degré de celui-ci mais pour le commentaire nauséabond qu'il faisait sur les habitants des cités. Délinquances galopantes, flics incapables, politiques corrompus, tout y passait au rouleau à peinture histoire de faire dans la finesse.
De l'huile sur le feu, premier long métrage de Nicolas Benamou, a nécessité la collaboration de trois autres personnes pour écrire une histoire qui peut être résumée de la façon suivante : Blague raciste + Blague Raciste + Blague Raciste + Prout + Blague Raciste + Blague Raciste
A gauche, le livreur qui se prend pour un chinois, surement le personnage le mieux écrit du lot, ce qui n'est pas un exploit vu le niveau.
On notera la présence de pets dans l'histoire pour changer un peu. Il est aussi « charitable » de préciser que certains des gags les moins racistes proviennent du goliaud de service, le jeune livreur français, fan de films de kung-fu, qui se prend pour un chinois.
L'histoire, car il y en a quand même une, n'enlevons pas cela aux scénaristes, raconte le conflit quotidien entre un restaurant arabe et un restaurant chinois, logés sur le même terrain, propriété d'une femme de militaire (un ancien des colonies, ça permet de rajouter un peu de racisme débile), qui trouve le moyen de décéder, et par la même de laisser les deux propriétaires, tous deux persuadés que l'autre lui en veut à mort, à un conflit qui ne cesse de s'envenimer.
La suite sur http://www.lafilledurock.com/cinema-de-lhuile-sur-le-feu-le-banlieue-13-de-la-comedie/