Dead or Alive
6.4
Dead or Alive

Film de Takashi Miike (1999)

(Critique d'origine...)

Rien de neuf au pays de Miike. Une scène d’intro psychotique pour faire croire à la frénésie de la débauche anarchique et du massacre, un long, long, interminable reste de film parsemé de quelques mini scènes trash comme autant de gouttelettes sans aucun sens ni effet probant (un chien s’apprête à se faire une junkie, un mafieux noie une prostituée dans un bain de boue, …), et toujours la sempiternelle histoire du gros dur qui n’a peur de personne et qui va se faire tous les yakuzas avec ses trois fidèles potes, contrés par un flic intègre qui n’est pas d’accord. Hollywood Night, ça colle bien. Rien de nouveau, rien de vraiment entraînant ni de vraiment motivant, et surtout, surtout, un énorme vide omniprésent.

Hey, Miike ! Alors quoi de neuf ?… Rien ? Bon ben salut alors… Ah, une scène finale ? Bon d’accord, une scène finale. Attention à la scène finale, une scène qui devrait servir de modèle au reste du film et non constituer le seul point d’orgue au dessus du reste, bouillie sous-kitanesque fade et sans goût. Bien moins concluant que Fudoh tout ça... Sinon, quelle tronche quand même ce Riki Takeuchi.

Si seulement, il y avait autre chose que le trash gratuit, un vrai grain de folie, un vrai cadeau et pas un simple papier cadeau de folie. Et plus encore, si seulement il y avait un vrai relief narratif, un vrai cadeau personnel et pas un simple papier cadeau de personnalité.

Au passage, faudra m’expliquer comment trois gars avec des lunettes de soleil, dans un restaurant sombre bourré à craquer de mafieux japonais et chinois censés dangereux et hyper armés, laminent tout le monde le temps de le dire avec trois pauvres flingues, un fusil à pompe et un couteau. La seule scène rythmée d’ailleurs (environ 30 secondes) avec l’intro (2 minutes maxi) et le final (Ah oui, le final, ouiiii !).

Méga spoil : scène tout à fait Miike par excellence, pourquoi tuer une gentille mère ou une gentille fille alors qu’on peut très bien tuer tout le monde !… Subtil…
drélium
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le 2 août 2013

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drélium

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