Un film qui a fait réagir Hugh Jackman. Ce qui tombe bien: la mort de Logan passe très mal chez Deadpool.


Une époque: on tente le nom de groupe inclusif (mais on garde l'idée qu'une famille c'est mieux avec des enfants); les mutants ne sont pas aimés: on se propose de les soigner mais le résultat est parfois l'inverse de ce que l'on souhaitait. Est repoussé et brimé (voire violé) ce qui est différent.


C'est aussi la promesse d'un futur apocalyptique. L'espoir demeure pourtant. Il y a une franchise à faire vivre.


Du sang: le film ne lésine pas sur les membres qui volent et l'hémoglobine. La violence est là, dès le départ ainsi que la mort qui vient réduire drastiquement le temps de présence à l'écran de certains rôles. Deadpool 2 featuring Destination Finale.


Des références dans tous les coins qui feront le bonheur des aficionados du genre. Un quatrième mur qui valdingue, normal.


Un gosse, Russell, qui est l'inverse de Deadpool. Si ce dernier bénéficie d'un background et d'une psychologie un tant soit peu travaillés, le gosse est un stéréotype qui répète toujours la même chose. Perroquet sur pattes, il nous fait pencher du côté de Cable: autant s'en débarrasser.


Le développement des personnages n'est pas parfait à l'instar de Cable. Deadpool ne partage pas l'affiche, il nous le dit dès le générique du début.


Un comique de répétition qui lasse. Les vannes sur la tronche de Deadpool dans le premier film n'étaient pas suffisantes. Idem quand un ou plusieurs de ses membres repoussent. Et puis tant qu'on y est on va bien insister avec le chauffeur de taxi qui se rêve super-héros. On ajoute des sous-entendus classés sous la ceinture et voilà une bonne part de l'irrévérence du film qui s'envole.


Des incohérences bien sûr.


Des caméos évidemment.


Des scènes pendant le générique de fin qui justifient d'aller voir le film?


Une production qui fera l'objet d'interprétations divergentes: entre meilleur film sur Deadpool (ce qui n'est pas très difficile), meilleur film sur les super-héros et nouveau produit de consommation de masse un peu plus travaillé que les autres pour faire croire à l'existence d'un fond qui comme la crédibilité des experts à la télévision a depuis longtemps disparu.

Aenor_
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le 16 mai 2018

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