Celui, dont on nous conte l'histoire ici, tombe dans le monde de la drogue, sous le joug d'un misérable caïd qui "deale" (trafique) dans la coke, etc., tout en étant bien sûr qu'un second couteau, les "barons de la drogue" de ce grand port belge n'apparaissant jamais (quant aux vrais cerveaux qui commandent ces derniers, ils sont certainement insoupçonnables).
Le récit est glauque, mais prenant, et pas si cousu de fil blanc que certains critiques le prétendent. Oui, certaines péripéties sont un peu tirées par les cheveux, mais pas tant que ça.
J'ai trouvé l'histoire très noire, très dure. Accablante. Faut croire que je suis moins blindé que d'autres.
Si ma mémoire est bonne, je ne suis jamais allé à Anvers et le film ne me donne pas envie de découvrir la ville. Au sortir de la projection, j'avais en tête l'idée que les gens, qui ne sont pas en mesure d'élever leur(s) gosse(s), feraient mieux de ne pas en avoir. La planète Terre serait un peu moins peuplée et peut-être un peu moins sinistre.
Superbe photographie. Excellente interprétation du gamin de quatorze ans (Sverre Rous) qui rappelle le Jean-Pierre Léaud des Quatre-cents coups.
Dealer est un thriller plein d'excès, mais peut-être pas si éloigné de la vérité du monde qu'il dépeint. Un assez chouette, mais traumatisant, premier film de l'acteur belge Jeroen Perceval.