Ainsi fonds fonds fonds...

James Cameron aime l'eau, bon c'est plus un secret pour personne. Après Abyss, Titanic, et ses explorations des épaves les plus célèbres ( l'insubmersible en question, mais aussi le Bismarck ) le voilà qui, après une parenthèse Pandorienne, décide d'aller toucher le fond. En personne.

Défi technique démentiel, l'élaboration et la fabrication de son indestructible sphère d'exploration va rencontrer bien des heurts et des tests de plus en plus poussés avant d'aller explorer la proverbiale Fosse des Mariannes histoire de voir ce qu'on y trouve.

Fort heureusement, le film prend une direction plus attrayante que celle d'un laborieux étalage de technologie de pointe. Plus que de l'ingénierie c'est l'obsession de toute une vie qui nous est révélée. James Cameron se livre corps et âme à une caméra sempiternellement braquée sur lui... Ego-trip ou générosité, chaque spectateur décidera pour lui, mais sans conteste il remonte du fin-fond des océans des images saisissantes.

Des bestioles, des descentes spectaculaires, du plancton en 3D, tout est source d'émerveillement pour nos mirettes. On reprochera au film d'être assez peu émouvant, même quand il évoque la mort des deux collaborateurs privilégiés de l'expédition, et son dénouement un tantinet anti-climatique... Mais ça reste une expérience qui défiera les âges.