Psychose au château
On pense au splendide House by the River (1950) de Fritz Lang pour le cadre marécageux à proximité de l’eau, ainsi qu’au Psycho (1960) d’Alfred Hitchcock dans le choix d’une héroïne blonde qui...
le 30 oct. 2021
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On pense au splendide House by the River (1950) de Fritz Lang pour le cadre marécageux à proximité de l’eau, ainsi qu’au Psycho (1960) d’Alfred Hitchcock dans le choix d’une héroïne blonde qui disparaît à mi-parcours et celui d’une épouvante teintée de psychologie. Ces références n’empêchent nullement Francis Ford Coppola de signer un film mystérieux, quoique son intrigue tende à se complexifier de façon artificielle et rocambolesque à mesure que les révélations s’enchaînent.
Nous percevons déjà la puissance de sa mise en scène qui, par ses images et ses mouvements de caméra, signifie davantage que les dialogues des personnages, souvent en avance sur eux ; aussi sommes-nous les complices amusés d’un réalisateur devant respecter le cahier des charges imposé par le producteur Roger Corman, et dont les quelques marges de manœuvre donnent lieu à une série de plans symboliques que sert une photographie de qualité. Les ruptures de ton, oscillant entre le second degré macabre et la brutalité de certaines scènes – pensons aux surgissements du bourreau dans la nuit – font de Dementia 13 une curiosité à découvrir.
Créée
le 30 oct. 2021
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