Un peu plus d'une heure de film, et surtout une histoire de misère sociale qui aurait pu être particulièrement forte. Sauf que pendant cette heure de film, le kidnapping d'Esteban, l'enfant de Eric, change le cours des choses. Dans une réalisation minimale, capable de montrer la grisaille de l'Est de la France et qui s'avère être classique des films à peu de budget du cinéma français, le jeu des acteurs manque clairement d'expérience - mais on en prendra peu compte. Entre drogues et délits, le personnage de Eric poursuit sa descente aux enfers. C'est dommage que Dernier Soleil nous mélange un film social à un film policier et de règlements de compte englué de clichés et de stéréotypes notamment concernant les protagonistes secondaires.