Cold Fuzz.Une vraie Irréductible.Bienvenue en Absur'die.Un ticket pour une: Le clou qui dépasse

Un voyage à l'aide de jeep, train, automobile, charette, wagon téléphérique etc.


Un film sur la motivation, la détermination et l'élan vital.


Sur comment ne pas se laisser abattre par la jalousie de collègues ou la bêtise d'un système.


Je n'ai vu le film qu'une fois, mais je n'ai jamais oublié cette jeune femme qui est promue à un nouveau poste.


Je me souviens qu'on la voit fêter sa promotion avec ses collègues au travail, ravis aussi.


Mais comme dans Bienvenue chez les Ch'tis ou Irrreductible, elle doit déménager pour un poste qui sera sans doute volant dans un premier temps.


Je me souviens qu'on la voit chez elle, heureuse et satisfaite, trempant ses doigts dans un pot de miel.


Le résumé de SC me rappelle qu'elle est "nommée à la direction d'un poste avancé"


elle sait donc que le poste est éloigné.


Je me souviens qu'on vient la chercher pour gentiment la conduire à la gare: "elle va entreprendre un voyage" charmant et heureux au départ, l'actrice est rayonnante


mais lentement mais surement, par petites touches et intermédiaires de moins en moins charmants, le 'voyage' devient en effet "angoissant" puis absurde et surtout parfois très drôle et métaphorique.


La promotion est chimérique.


Le hiérarchie est farfelue.


Le système est fada.


Elle n'est pas tant promue que déportée pour hiberner alors que ce sont eux les Hibernatus.


Son enthousiasme et élan vital au travail ont fait tâche. Son professionnalisme a fini par embarrasser ses supérieurs.


Elle a rendu ridicule et moins efficaces en comparaison ses collègues: [undefined][3].."Yes, I can."


Ce n'est PAS parce que c'est une femme qu'elle subie ce traitement,


puisque les ermites forcés qu'elle croisent et remplacent sont des hommes.



Il a aussi eu le mérite de me rappeler une chanson de Pierre Delanoë/Michel Sardou: « Dans un voyage en Absurdie / Que je fais lorsque je m'ennuie (...) » que je découvre reprenant le titre d'un livre se moquant justement des travers de l'époque, comme ce film.



[3]: Simon Pegg

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