Derrière nos écrans de fumée est un documentaire assez marquant, qui a opéré en moi une certaine prise de conscience. Ce documentaire est une critique sur notre façon de consommer les réseaux sociaux et de ce qu'engendre sur notre cerveau et notre vie une utilisation excessive de ces derniers. Et en période de pandémie mondiale, il est difficile d'y échapper.
De plus, celui ci alterne entre interviews et fiction, qui permettent de s’identifier davantage aux problématiques énoncées. Car la particularité de ce film réalisé et coécrit par l'Américain Jeff Orlowski, déjà aux manettes de documentaires sur le changement climatique, est d'entrecroiser ces interviews avec une fiction mettant en scène une famille ordinaire . Tous plus ou moins accros à leur téléphone, les membres de la famille ne communiquent presque plus entre eux et cela doit être le cas dans certaines familles.
Certains noteront tout de même l’ironie à voir apparaître aux bouts de quelques minutes le logo Netflix au générique, inventeur du "binge-watching". Mais bon le documentaire s'acheve sur quelque chose d'optimiste : Il n’y a pas de « bad guys » dans la Silicon Valley : pour eux nous avons le pouvoir de dire non aux manipulations en nous déconnectant ou en votant avec nos clics. Il n’est pas trop tard, mais un changement n’est possible que si ces entreprises cessent d’être pilotées en fonction de leur cours de Bourse et cela malheuresement le changement c'est pas encore tout de suite.
Note : 7/10