Bref résumé : À Sao Paulo, une famille est suivie par un centre social. La mère de cette famille est alcoolique. Elle vit dans la misère. On lui conseille d'aller à l'église pour reprendre sa vie en main.
Voilà c'est tout. Non non, vraiment c'est tout. Un cliché ambulant sur l'Amérique du Sud : les gens sont pauvres, sales, drogués, et la religion occupe la moitié du film.
Comme il s'agit d'un court métrage, sa durée de 36 minutes ne permet pas de s'attacher aux personnages, ni aux enjeux, ni à rien en réalité... On se sent exclu, le sujet n'est pas adapté à un format aussi court. L'empathie n'arrive à aucun moment, le film ne nous laisse pas le temps de nous attacher.
On nous dira : "Justine Triet filme ici le réel". Oui oui ok. Filmer le réel, ne pas raconter d'histoire, simplement montrer la simple vie des gens... Cette tendance a prétendre filmer le réel est d'un agaçant, surtout quand il touche aussi peu, qu'il n'a aussi peu d'intérêt.
Vous voulez une dose de réel ? Autant aller dans la rue. Pas d'émotion ici. Rien. Aucun intérêt.
3 points pour la mise en scène qui n'est pas trop mal.