Detroit 9000 fait partie des films de blaxploitation du cinéma américain des années 70, ce sous genre a rarement donné de réelles réussites mais le présent film est plutôt pas mal à défaut d'être sensass.
Le films s'ouvre sur une soirée de gala en faveur de la communauté noire, gala durant lequel un des membres de cette soirée annonce sa candidature comme gouverneur. Un gang organisé va voler les bijoux récoltés pour aider le financement de la campagne, tout a été prévu et le recours à la force n'est pas exclue.
2 flics vont être chargés de l'affaire, un blanc et un noir. Ce dernier use parfois de violence en utilisant des répliques dignes de Dirty Harry. D'ailleurs les scènes d'action sont assez nerveuses, à l'exemple d'une des scènes finales qui une longue fusillade et poursuite entre les policiers et les voleurs. Si Arthur Marks (qui a tourné d'autres films de blaxploitation) n'est pas le Michael Mann de Heat cette scène est néanmoins la meilleure de tout le film, on peut chipoter sur le sang qui ressemble plus à de la peinture que du véritable sang (mais bon, on ferme les yeux car c'est de la série B).
Ce qui est dommage c'est qu'entre un bon début et un final efficace, le milieu patine car le rythme manque et l'enquête avance sans réellement nous passionner. Pas un indispensable, pas mauvais non plus dans son genre.