la poésie sociale d'agnès varda à son max

je suis fan. je suis fan de ses documentaires oh myyyyyyy. je les trouve tellement humains. elle s’intéresse à des sujets/gens tellement random. j'ai lu une critique qui disait ça n'avait aucun intérêt de faire ça, mais je trouve qu'au contraire, ça nous (me) fait ouvrir les yeux sur plein de petites choses de la vie. des choses insignifiantes qui en deviennent inspirantes.

j'ai adoré le naturel de ces personnes même pas acteurices qu'on retrouve deux ans après le film original.

j'ai adoré le commentaire de alain f. sur le travail de varda et la réaction de varda;

les divergences d'opinions, la critique sociale, les différentes manières de vivre en fait.

j'ai adoré la sorte d'unboxing des lettres/cadeaux reçu.es après les glaneurs 1, et la façon dont varda en sélectionne certain.es pour nous les montrer, en rencontrer les auteurices, etc.

et surtout, surtout, j'ai encore une fois adoré la narration de varda: elle prend un mot et en fait une poésie filmée. inspirant alain-fini. :)

✭ deux citations chouettes

- soyons plus terre à terre, parlons pomme de terre. et éduquons-nous plus ou moins sérieusement.

- je termine [...] le tournage de deux ans après, avec du muguet de 1er mai. et quel 1er mai? celui d’une marche contre de front national, contre l’extrême droite de lepen.