Je ne connaissais pas le duo Abbott et Costello. Je l'ai découvert dans ce film mélangeant screwball comedy et monstres classiques.
Et je dois avouer qu'il est plutôt efficace. On retrouve un peu ce comique du temps du muet, très physique, avec des situations cocasses.
Et puis l'opposition entre ce gros nigaud et ce grand cynique offre une belle énergie et quelques répliques qui font mouche.
La Universal fait preuve dans ce film de pas mal d'autodérision sur ses propres mythes. C'est plutôt frais et bon enfant, ça ne mange pas de pain.
En plus, on sent qu'il y a eu un petit budget pour créer des décors ou refaire les monstres.
Bon, cela dit, tout n'est pas parfait. Il y a bien quelques longueurs. De même, il y a pas mal de ficelles scénaristiques. On se dit souvent : "Comment il a pu ne pas voir telle ou telle chose ?", par exemple.
Mais ça n'entame pas pour autant le bon moment que j'ai pu passer devant ce "Deux nigauds contre Frankenstein".