La petite réussite de Ride ‘Em Cowboy tient à la cascade comique finale qui, après quarante minutes de mise en place laborieuse alternant de belles chansons avec une série de sketchs peu drôles, débride son duo lors d’une course-poursuite hilarante avec la tribu indienne ennemie.
À partir de la séquence de l’étable, les directions prises par la narration tendent à converger en un même centre, à savoir le quiproquo du mariage qui gagne en ampleur à mesure que les personnages s’enfuient ; nous observons donc un gonflement comique appréciable, porté par un crescendo rythmique tant du point de vue du montage – rapidité appliquée à des plans brefs – que de l’ingéniosité absurde déployée. Parmi les trouvailles, nous retiendrons une courte scène sous-marine ou la rencontre avec un gorille qui n’est pas sans anticiper The Pink Panther de Blake Edwards (1963) ou La Chèvre (1981) de Francis Veber. De quoi justifier la découverte de cette curiosité sympathique.