...les « films pur bonheur »/« Feel good movie » sont des films qui font rire, bouleversent, consolent ou font rêver…
La scène finale où ils mangent et boivent ensemble avec leurs petites amies et un bateau en décors m'a rappelé la belle fin d' Un fauteuil pour deux de John Landis, où deux personnages soi-disant opposés et ennemis sociaux finissent amis puisque ayant tant en commun...la tension entre eux avait été artificiellement catalysée, fomentée, entretenue... par des financiers/banquiers s'enrichissant sur le chaos, les Dukes (« Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence »...)
Dans les films, j'aime bien les scènes de rêve éveillés (que je liste donc),
j'aime ces moments où le personnage se fait un film, se parle tout seul et on visualise ce dont il rêve...
Par exemple, est-ce dans Lenny de Bob Fosse que la mamie raciste découvrant soudain que l'invité est juif, le voyait avec une tête de juif orthodoxe?
Ben non, moron, c'est dans Annie Hall que Woody finit habillé par les yeux de la mamie en juif orthodoxe.
Juif orthodoxe comme ici "Ben de Brooklyn" (dont le nom me rappelle "Benny du Bronx" de L'impasse...d'ailleurs la transformation de l'acteur Luzer Twersky en Ben m'a aussi fait penser à Sean Penn en Kleinfeld dans le même de Palma...). Et Hitham Omari en Adel me rappelle John Turturro en "Bernie Bernbaum", aussi au regard de serpent, dans Miller's crossing, croisé à une sorte de Tomer Sisley.
Ben, Benny, Bernie...tous frères , tous cousins.
Dans les films, j'aime bien les scènes de rêve éveillés mais j'aime aussi les films où le réalisateur a utilisé son pouvoir et talent pour mettre en scène son rêve éveillé:
par exemple Quentin Tarantino tue Adolf Hitler en le passant au lance-flammes,
Quentin Tarantino fait survivre en rêve éveillé Sharon Tate et son bébé,
et j'ai récemment appris qu'un "John G Blyston" en 1924 s'imaginait seul sur une terre dévastée par un virus ayant tué quasi tous les hommes ...mais virus ayant laissées vivantes toutes les femmes! (je dois cette info sur ce rêve éveillé "d'un homme isolé dans un coin de forêt se remettant d'un chagrin d'amour" à une belle critique de Jean Pierre Bouyou).
- Alors j'avoue que le visionnage en 2024 de ce 'Dieu et la chameau' m'a aussi fait rêver et m'a fait du bien (alors que nous sommes inondés d'infos abominables, quasi pires que pendant les déjà sordides guerres d'Irak...) Un beau « Feel good movie »/« film pur bonheur ».
- Même la scène du bus et son vote sur le Juif-Xit m'a fait rire...celle où suite au vote du jury du bus de l'en exclure, une mamie en burqa lui donne des concombres pour sa marche...
- Est-ce ces concombres qui lui donnent la diarrhée? Kandishiasse? "Bienvenue en Egypte!' commente sa diarrhée Hitham Omari/Adel.
Quand le rêve est trop long, le réveil est brutal