Le cinéma britannique offre toujours des oeuvres très sociales qui mettent en avant le monde de la pauvreté sociale dont le socle cinématographique correspond à Ken Loach. Cette fois-ci c'est Sacha Polak, réalisatrice presque novice qui dévoile le portrait d'une jeune femme, Jade dont le visage et le corps ont été brûlé par un compagnon brutal et violent. Le personnage, typiquement anglais dont l'accent de la banlieue populaire de l'Angleterre sonne presque comme une actrice de série tant elle apparaît typiquement british. C'est parfois brutal, destabilisant - le cocktail autour de son job et de ses fantasmes est presque explosif même si parfois la réalisatrice se la joue dans la facilité - autour de son personnage de Jade et de ses relations parfois trop simplets. Les images sont plutôt réussies - la touche est là aussi très britannique. Pour une grande première, Vicky Knight est peut-être la nouvelle révélation UK du cinéma.