J'ai eu le nez creux à la fin du documentaire que je trouvais plutôt "étrange" pour une affaire criminelle.
Je me demandais pourquoi la famille de Lucie prenait une telle place alors même qu'elle ne pouvait rien apporter à l'enquête, si ce n'est de la pression médiatique et bien évidemment un hommage à Lucie.
Les documentaires sur les crimes sont en générales à 80% basés sur l'enquête et la police, et là, non seulement il y a les témoignages exceptionnels des enquêteurs japonais (ce qui est rare), mais un coupable dégénéré du cerveau et enfin une enquête bien que très lente, certainement passionnante, mais non, on revient sans arrêt sur le père et la famille.
Je cherche le pourquoi du comment jusqu'à trouver un article dans un journal japonais qui explique qu'il y a deux versions de ce documentaire, une pour presque tout le monde, et une pour le Japon.
La version japonaise va beaucoup plus se concentrer sur la police, sa lenteur, les problèmes diplomatiques avec les hôtesses gaijin, les inspecteurs qui ne vont rien lâcher en travaillant dans le dos de leur hiérarchie, et à priori donner une fin plutôt malvenue pour le doc.
Bref trop de famille présente dans notre version, et pas assez sur l'enquête.
Dommage, il y avait de quoi fournir un documentaire exceptionnel, surtout avec la quantité d'images disponibles, l'exceptionnelle disponibilité des enquêteurs, et les 400(!!) victimes de ce fou.