Django porte sa croix est le titre français de ce western italien à sa sortie mais le personnage principal s'appelle Johnny Hamilton et ce film existe aussi sous le titre de Johnny Hamlet donc en fait ce film n'a rien à voir avec un Django.
Réalisé par Enzo G. Castellari que j'ai connu en meilleure forme, il se dépêtre avec un scénario au ton de tragédie avec un jeune homme cherchant à découvrir la vérité sur la mort de son père, ce film est inégal que ce soit dans sa réalisation, son interprétation et son histoire (Sergio Corbucci est l'un des scénaristes du film). Seule la musique et la chanson du générique sont vraiment réussies.
Le côté dramatique a du mal à ressortir, l'évolution de l'intrigue s'emmêle les pinceaux dans une atmosphère de tragédie peu palpable, cela manque de finesse, c'est pataud et j'ai eu du mal à être entraîner dans cette histoire de vengeance.
Castellari a tourné plusieurs westerns dont le bon Keoma (considéré souvent comme le dernier grand western spaghetti) et l'attachant et plus tardif Jonathan degli orsi, mais il est meilleur dans les polars.