Chabrol avait à sa disposition un scénario truculent et joyeusement amoral et un trio d'acteurs remarquables. Et il trouve le moyen de gâcher tout cela, déjà en foirant la postsynchronisation de Mia Farrow, ensuite en parsemant la première moitié de son film d'un humour (noir ou non) qui peine à fonctionner, quant à la seconde partie le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est poussive usant et abusant du huis-clos de la chambre d'hôpital et s'enlisant dans le bavardage. On retiendra malgré tout le dernier twist, joli pied de nez aux moralistes de tous poils et les jolies apparitions dénudées de Laura Antonelli.